AUTEUR : Christele Nadège Ngando , Innocent FASSE Mbouya, John YEMBI, Yves D. Bapes Ba Bapes

École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET)

Contact : ngan.chrristy24@gmail.com

RESUME

Cet article est une étude comparative qualitative de deux banques en contexte camerounais, notamment Afriland First Bank (AFB) et la Société Camerounaise des Banques (SCB). Cet article vise à comprendre comment les banques usent du dispositif de la formation sur le tas notamment du stage pré-emploi comme stratégie adéquationniste formation-emploi d’une part et d’autre part, pour acquérir leur autonomie dans l’acquisition de leurs compétences et de leurs ressources humaines dans le marché de l’emploi. Après entretiens semi-directifs auprès des stagiaires et des responsables au sein des deux banques susmentionnées, il ressort que ces dernières par contournement de la réglementation spécifique liée à ce dispositif, cherchent à développer chez les stagiaires des compétences en adéquation avec le poste recherché. Seulement, ces stratégies adéquationniste et d’autonomisation mobilisées par les banques, plonge le stagiaire pré-emploi non seulement dans une incertitude quant à son recrutement mais également le maintien plus longtemps dans la phase de transitions professionnelles et par conséquent accroît les difficultés d’insertion des chercheurs d’emploi. Cet article s’inscrit dans l’axe 2 du colloque en se penchant sur l’étude du dispositif de formation sur le tas à l’instar du stage pré-emploi comme stratégies adéqationniste et d’autonomisation dans le secteur bancaire.

MOTS CLES

formation sur le tas, secteur bancaire, contournement, stagiaire et marché de l’emploi.